Plus d’infos ?

Révision de la loi sur les allocations familiales
La loi sur les allocations familiales a comme dessein de couvrir au moins partiellement les coûts d’entretien des enfants supportés par les parents. Qualifiées de prestations en espèce directe, les prestations prévues par la LAFam concernent au niveau fédéral :
Certains cantons prévoient également des allocations de naissance et des allocations d’adoption. Vous trouverez un récapitulatif des genres et des montants des différentes allocations à télécharger ci-dessous.
En Suisse, les parents pouvant prétendre aux allocations familiales sont :
Partant du principe qu’un enfant en formation post obligatoire engendrera des coûts plus élevés pour les parents, l’allocation de formation professionnelle pour enfant est plus avantageuse financièrement que l’allocation pour enfant.
Selon le droit en vigueur, le droit à l’allocation de formation naissait aux conditions suivantes :
Dans la réalité, de nombreux enfants initient une formation post obligatoire avant cet âge. Les plus jeunes enfants n’ayant généralement pas moins de 15 ans, il n’était financièrement plus cohérent de maintenir un droit à l’allocation dès 16 ans. La nouvelle limite pour obtenir une allocation de formation a donc été reconsidérée à 15 ans.
Nos recommandations pour les employeurs
L’entrée en vigueur de ces dispositions arrivera en même temps que le début de l’année scolaire ou de l’apprentissage, dès lors nous recommandons le plan d’actions suivant aux employeurs :
Nous conseillons également aux employeurs de profiter de cette occasion, pour vérifier si toutes les données sur les collaborateurs sont à jour en prévision des changements liés à l’impôt à la source qui entreront en vigueur en 2021.
A titre indicatif, il existe une interdiction de cumul du droit à une allocation de formation et à une allocation pour enfant à l’âge de 15 ans, la caisse règle ce principe lors de l’octroi des allocations.
Comme mentionné dans les notions de bases ci-dessus, les personnes au chômage qui bénéficient d’indemnités journalières, ne sont pas éligibles au versement d’allocations familiales sous le régime LAFam.
Dans le cas prévu des mères au chômage qui élèvent seules leur(s) enfant(s), aussi longtemps qu’elles perçoivent une allocation de maternité à titre du régime pour de la perte pour gain, elles n’étaient pas éligibles à l’octroi d’allocations familiales. Ainsi, aucune allocation ne pouvait être versée car la loi n’avait pas légiféré sur ce cas de figure.
A titre de comparaison, si dans la même situation l’enfant était reconnu par un père, par le biais du concours de droit (schéma annexé), l’octroi d’allocations familiales était possible. Grâce à cette nouvelle révision de la loi, cette inégalité est dorénavant corrigée dès le 1er août.
Actuellement, la possibilité légale d’effectuer des demandes de subventions et de fixer les conditions du droit au versement de ces subventions n’est pas réglementée dans une loi fédérale mais uniquement dans la Constitution. L’introduction dans la LAFam de ce point répare cette entorse à l’Etat de droit.
L’étendue de cette nouvelle base légale permettra que des aides financières soient octroyées aux :
Nos experts sont à votre disposition pour vous conseiller.
Ce site web utilise des cookies.
Certains de ces cookies sont nécessaires, tandis que d'autres nous aident à analyser notre trafic, à diffuser de la publicité et à offrir des expériences personnalisées pour vous.
Pour plus d'informations sur les cookies que nous utilisons, veuillez vous référer à notre politique de confidentialité .
Ce site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies
Les cookies analytiques nous aident à améliorer notre site web en collectant des informations sur son utilisation.